SANGTERRA

Durant les 4 années qui viennent de s’écouler, près de 800 personnes ont été assassinées pour avoir défendu leur terre et notre environnement, selon le rapport de l’ONG Global Witness. C’est à dire en moyenne 4 personnes chaque semaine. C’est 4 fois plus qu’il y a 10 ans. Et l’année 2021 s’annonce sous les mêmes auspices.

Quelle est notre part de responsabilité en tant que consommateur et citoyen ? Comment pouvons-nous agir ?

La Boîte à Images produit et réalise un projet multimédia ambitieux dans une douzaine de pays sur les défenseurs de la Terre en danger, via la création d’une vingtaine de capsules vidéo et une cinquantaine de portraits photos.

L’ensemble du projet est destiné à devenir un outil d’information et de sensibilisation au service de la société civile afin de  mieux faire connaître la problématique.

Capsules Vidéo : Jean-Noël Lansival – Photos : Christophe Smets

INVISIBLES

La Boîte à Images a décidé de partir à la rencontre de personnes déficientes visuelles qui exercent un métier ou une activité parfois étonnants au regard du handicap dont ils/elles souffrent.

Au-delà de l’image de la personne déficiente visuelle avec une canne blanche, le projet s’attache à montrer des hommes et des femmes qui travaillent, s’activent et tentent de vivre le plus normalement possible malgré leur handicap.

Une guide de musée, un avocat, un magicien, tels sont quelques uns des profils rencontrés dans leur diversité de vie et d’autonomie.

Apporter un regard neuf, bienveillant et pertinent au service de ceux qui en ont besoin, tout en visant à enrichir le lien social par une meilleure compréhension des réalités de chacun.

Un projet en cours de réalisation, sous forme d’une expo itinérante et/ou d’un livre.

CONTES ET LEGENDES MODERNES D’ARDENNE

Il était une fois au coeur d’une vallée ignorée de tous, une jeune femme vivant dans une forêt abandonnée, avec un monstre imaginaire…

Autant de mises à jours possibles de notre imaginaire enfantin, encouragé par nos plus belles balades au coeur de l’Ardenne profonde et délicate. Le tout emballé par des images en noir et blanc, sensées nous ramener à l’essentiel : la magie des contes.

Un projet tout nouveau tout beau en quête d’un éditeur et rien d’autre…

EXCISION : « MA FACON DE DIRE NON »

Aujourd’hui, refuser l’excision est encore un acte de bravoure. L’exciseuse qui enterre son couteau, la mère qui dit non à sa belle-famille, le médecin qui refuse d’être complice de la pratique : tous prennent un risque en disant « non » aux mutilations.

Nous sommes allés à la rencontre d’hommes et de femmes d’Europe (Belgique, France, Royaume-Uni) et d’Afrique (Sénégal, Djibouti, Guinée), pour voir comment, à leur façon, ils résistent à l’excision.

Le résultat est une série de 32 portraits (textes et photos), qui circulent sous forme d’une expo itinérante, afin de sensibiliser les politiques, les professionnels de la santé et de l’éducation, ainsi que tous les citoyens, ux modes de résistance contre les mutilations.

www.mafacondedirenon.be

Textes : Marie Bryon – Céline Gautier

Photos : Christophe Smets

PAUVRETÉ DES FEMMES

La société avance au rythme des plus faibles.

A Bruxelles, capitale de l’Europe, 28 % de la population vivait en 2010 avec un risque de pauvreté. Six ans plus tard, 31 % de la ppulation est concernée. C’est énorme.

Toutes les études le confirment; la pauvreté touche d’abord les plus vulnérables : les femmes, les enfants, les personnes âgées, les isolés.

Nous avons voulu aller à la rencontre des femmes touchées par la pauvreté. A chacune d’entre elles, nous avons demandé ce qui était cher à ses yeux. A quoi rêvent-elles ? Qu’est-ce qui a encore de la valeur quand on manque du nécessaire ? Des enfants, le souvenir d’un parent, un animal, un objet qui ne vaut rien mais qui parle au coeur, un sac vide, un symbole. Voilà leur luxe.

Merci à Maria, Annick, Nathalie, Svetlana, Kaouthar, Dorothée, Philomène, Wendy, Ana Maria, Rachel, Habiba, Jessica, Patricia, Constance, Elisabeth, Fatiha, Ajsche, Widad, Mbayang, Louise, Christiane : autant de moments partagés, autour de l’essentiel.

Un projet présenté sous forme d’expo itinérante via Une vingtaine de dyptiques accompagnés de textes.

Textes : Céline Gautier

Photos : Christophe Smets

LE CHARBON EN MEMOIRE

La Belgique, et la Wallonie particulièrement, ont été concernées depuis le Moyen-âge par l’exploitation du charbon. Aujourd’hui encore de nombreuses traces matérielles et immatérielles subsistent à travers le pays. Depuis leur fermeture, les mines ont sombré quelque peu dans l’oubli, hormis une mise à l’honneur de certains charbonnages wallons en tant que patrimoine mondial de l’UNESCO.

La mine c’est le fond, l’enfermement, la douleur, le noir et la poussière. C’est aussi un père, un grand-père qui y ont travaillé longtemps. Pour éviter la misère, nourrir sa famille ou éviter d’être emmené en Allemagne comme travailleur forcé.

Plus de 30 ans après la fermuture du dernier charbonnage, que reste-t-il de ce patrimoine en Wallonie ?

Nous sommes partis à la rencontre et à l’écoute de la mémoire du charbon au travers des témoignages d’anciens mineurs et des traces de lieux, pour leur rendre un hommage solidaire et humble tel que l’était la mine. Tout en mettant en exergue le potentiel architectural et patrimonial toujours présent aujourd’hui et pouvant être réhabilité de façon durable.

Textes : Ricardo Cherenti

Photos : Frédéric Pauwels (Huma) et Christophe Smets

DESTINS D’ENFANTS : LE TRAVAIL DES ECOLES DE DEVOIRS

La Boîte à images a souhaité s’intéresser au travail des Ecoles de Devoirs pour une raison simple : la qualité et l’importance du travail qu’elles exercent méritait une mise en lumière. Nous nous sommes rendus dans une centaine d’EDD pour y photoraphier la vie et les visages des enfants. Plusieurs milliers, afin que l’on ne puisse plus jamais nier ou oublier leur existence.

Depuis près de 40 ans, les Écoles de Devoirs offrent à Bruxelles et en Wallonie, dans un esprit ludique et créatif, un lieu où acquérir les compétences nécessaires à la poursuite d’un parcours scolaire destiné aux enfants éprouvant des difficultés d’apprentissage.

Un livre et une expo itinérante réalisés par La Boîte à Images en partenariat avec la Fédération Francophone des Ecoles de Devoirs (ffedd.be)

Textes : Valérie Vandersmissen

Photos : Christophe Smets

HAITI

Un an et demi après le terrible séisme qui a ravagé Haïti, Christophe Smets a pris le pouls d’une population qui se remet en marche et dévoile le travail des associations haïtiennes et le foisonnement d’initiatives émanant de la société civile. Une kyrielle de visages d’hommes et de femmes debout malgré les coups du sort.

Haïti panse toujours ses plaies mais se retrousse aussi les manches. Partout, on creuse les fondations d’un avenir meilleur.

Entre espoir et résignation, les Haïtiens ont toujours été et continuent d’être les acteurs principaux du devenir de leur pays.

Une expo en 25 photos initiée et portée par Entraide et Fraternité (entraide.be) et soutenue par Wallonie-Bruxelles International.

CHRONIQUES DU NO JOBS LAND

Douze témoins en quête d’emploi. Des témoignages qui vont à l’encontre de l’image négative du chômeur.

Etes-vous comme nous, surpris, inquiets, révoltés ? Surpris des amalgames, inquiets du colportage d’idées reçues, révoltés d’observer que tout cela contribue à faire triompher la supsicion, l’intolérance et le rejet à l’égard des personnes sans emploi.

«1940 – 45 : Un Combat pour la Liberté »

Portraits et témoignages de résistant(e)s et déporté(e)s de la Seconde Guerre Mondiale en Belgique.

Le message de chacun des témoins est le même « la guerre est atroce, faisons tout pour vivre en paix ».

Le devoir de mémoire est une nécessité si l’on veut éviter de revivre avec les démons du passé. Avec le temps, le souvenir s’estompe et les « anciens » disparaissent. Avant qu’il ne soit trop tard, nous avons rencontré une cinquantaine de résistant(e)s et déporté(e)s de la seconde guerre mondiale et recueilli leur témoignage.

Un projet réalisé sous forme de livre et d’exposition, en partenariat avec les Archives de Wallonie et le Musée de la Photographie de Charleroi.

Textes et Photos : Christophe Smets

D’ICI ET D’AILLEURS

En décidant de créer un projet de portraits/témoignages qui parle des « personnes d’ailleurs venues jusqu’ici », nous avons eu pour ambition de porter une nouvelle vision sur l’intégration des personnes immigrées en Belgique.

Que faut-il faire pour que nos différences soient respectées tout en offrant à chacun le loisir de conserver son identité profonde ? Comment convaincre de l’intérêt pour chacun des échanges entre les peuples et citoyens du monde ?

Ces quelques questions nous ont poussé à dialoguer avec une quarantaine de personnes venues habiter en Belgique par amour, pour fuir la guerre ou la famine, trouver une vie meilleure. Autant de belles rencontres, enrichissantes, à partager, pour réfléchir et tenter de se comprendre.

40 Portraits de personnes immigrées en Belgique.

Un projet réalisé sous la forme d’une exposition itinérante et d’un livre (Edition Couleur Livres)

Textes : Jeanouche Zafirenios

Photos : Frédéric Pauwels (Huma) et Christophe Smets

HANDICIRQUE

A l’aube des années 90, l’Ecole de Cirque de Bruxelles a créé ce projet novateur qui propose de mettre les Arts du Cirque au service de  personnes souffrant d’un handicap physique et ou mental, à condition que cet outil d’expression et de créativité qu’est le cirque, contribue au bien-être et à l’épanouissement du bénéficiaire.

Chaque semaine une centaine d’enfants et d’adultes rejoignent l’école pour s’adonner aux techniques de cirque. Le défi de notre travail est de proposer des situations ouvertes et variées  tenant compte des capacités de chacun, ne jamais mettre une personne en position d’échec. L’aider à progresser dans le plaisir, le rire tout en développant un climat de confiance qui suscite le respect.

Nous avons suivi le projet pendant une année pour réaliser une expo itinérante ét un livre (Editions Luc Pire).

Photos : Christophe Smets